À noter, dans les derniers paragraphes :

Depuis 1973, le code de presse du pays conseillait aux journalistes de ne pas insister sur l’origine des suspects ou des coupables, qu’ils soient étrangers ou natifs. En rupture avec le reste de la presse du pays, le Sächsische Zeitung annonçait en 2016 « son intention de systématiquement révéler l’origine des auteurs d’infraction, qu’elle soit étrangère ou non ».

À partir de cette date, « les lecteurs se sont ainsi trouvés exposés à un grand nombre d’articles mentionnant que l’infraction était le fait d’un Allemand », soulignent les deux chercheurs. Résultat ? Une baisse de près de 20 points de pourcentage dans les intentions de vote pour le parti d’extrême droite AFD (Alternative für Deutschland) par rapport aux zones où le journal n’était pas diffusé.

  • Solumbran@lemmy.world
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    4
    arrow-down
    2
    ·
    11 months ago

    Il y a un lien, les immigrants ont statistiquement moins tendance à commettre des actes illégaux, et en particulier les crimes violents sont presque une exclusivité des bons français.

    Mais quand on a 8+ fois plus de chances de se faire arrêter sans raison, ça b(i)aise un peu les résultats.