• PeutMieuxFaire@kbin.social
    link
    fedilink
    arrow-up
    0
    ·
    1 year ago

    Une question que je me pose depuis longtemps mais je n’ai jamais pu - ou osé - en parler avec un médecin : comment en vient-on, quand on est médecin, à pratiquer acupuncture, l’ostéopathie ou toute autre chose pas franchement validée par la démarche scientifique ?

    • Intérêt financier ? Pourquoi pas, je peux comprendre même si je ne le ferais pas à titre personnel.
    • Croyance ? On a vu pendant la pandémie de COvid-19 qu’une formation médicale ou scientifique n’est pas incompatible avec l’adhésion à des croyances qui sont, apr définition, non-rationnelles.
    • Outil perçu comme complémentaire aux techniques allopathiques « habituelles » ?

    J’ai entendu une fois quelqu’un dire - je ne sais plus qui - que le médecin qui enchaîne les consultations n’a plus le temps d’écouter et de discuter avec ses patients. D’autres pratiques disons para-scientifiques le permettraient, d’où le fait que certains médecins s’y mettent.

    Formulé autrement, comme je l’ai vu avec ma mère il y a une dizaine d’années : son médecin lui administrait aussi des séances d’acupuncture, mais c’était surtout l’occasion de prendre le temps de discuter et d’aborder ses soucis de santé différemment. Le toucher pourrait aussi jouer une rôle là-dedans en plus de l’effet placebo (?).

    • just_chill@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      0
      ·
      1 year ago

      Il y aura toujours des patients qui voudrons faire de l’acuponcture, alors autant que ce soit “bien” fait (hygiénique et sans piquer dans des endroits trop dangereux).
      Si c’est toujours pratiqué et depuis aussi longtemps, je me dis que ca doit avoir un intérêt, même s’il est plus psychologique que physique.

      • Pdm216@jlai.lu
        link
        fedilink
        arrow-up
        1
        ·
        1 year ago

        Chacun fait ce qu’il veut mais ce qu’il ne faut pas faire c’est mentir par omission ou mentir tout court. Se faire planter des aiguilles partout où picorer des bouboules de sucre ça peut faire du bien au moral ou à la tête mais que des médecins mentent sur les effets réellement expérimentés de ces pratiques peut conduire à une perte de chance en éloignant le patient de traitements efficaces. L’efficacité se mesurant à une efficacité supérieure à l’effet placebo justement.