• morsebipbip@lemm.ee
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    1 year ago

    désolé pour le gros pavé, j’en rajoute une couche :

    On a déjà eu des traitements contre alzheimer chez l’homme qui avaient une efficacité demontrée : (mémantine, donépézil, galantamine, rivastigmine).

    Ils montraient une réduction de la dégradation de l’ordre quelques points sur des échelles qui allaient de 0 à genre 100 (en gros, je me souviens plus exactement). Efficacité réellement démontrée, mais intérêt médical quasi nul.

    Ils ont été déremboursés en 2016. C’est un vrai sujet aussi pour le donanemab : si il a un réel effet de ralentissement du déclin cognitif, mais très faible, est-ce que ça justifie un remboursement par la solidarité nationale ? C’est un anticorps monoclonal qui va vraisemblablement coûter une grosse blinde, au détriment d’autres traitements.

    Mon avis personnel (sous condition de l’efficacité réelle du médicament qui sera analysée avec d’autres études) c’est qu’il ne faut pas ruiner la sécu dans des traitements chers qui ont une efficacité faible.

    • morsebipbip@lemm.ee
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      1 year ago

      Et encore une couche pour la route :

      Concernant le diagnostic précoce :

      • La détection des plaques amyloïdes se fait par IRM ou par TEP-scanner, des examens compliqués, très difficiles d’accès et coûteux. On imagine mal proposer un dépistage par ces techniques, a fortiori si la conséquence d’un dépistage positif est la prescription d’un traitement qui ne préviendra pas la survenue de la maladie !

      Quand on dépiste un cancer c’est pour l’éliminer avant qu’il soit trop étendu, on dépiste l’hypertension pour donner un traitement qui préviendra les complications. Mais dépister une maladie dont on peut seulement ralentir la progression ? pas sûr que d’un point de vue de santé publique ça soit un bon calcul.