• DniMam@lemmy.world
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    9
    ·
    edit-2
    1 year ago

    Je tique un peu sur les éléments de language surtout Nature & Progres classé dans “autre label”…C’est quand même un des tout premiers labels ambitieux.

    Mmm, peut-etre que j’ai lu trop vite l’article mais je trouve que ça parle pas trop du label et se contente de dresser les différents cahiers des charge. C’est bien entendu simplifié pour le consommateur. Alors, par quel bout commencer…

    • Déjà, toute agriculture ne peut pas être exempte de produits phytosanitaires, qu’ils soient de synthèse ou non. On les classe par nocivité par rapport à l’environnement, aux agriculteurs. Et ce qu’on privilégie de manière générale, c’est une réponse graduée en fonction des ravageurs avec d’abord des action mécaniques on va dire (rotations, biodiversité, filet, coupes) puis produits qui se dégradent dans l’environnement. Et quand yen a pas, des métaux lourds, comme le cuivre contre le milidou.

    • L’économie et l’organisme certificateur. Prenons lle label AB. Pour avoir le label AB, le maraicher dépense 300€. Il doit garder toute trace de ses achats (sachet de graine, compost…) et prouver qu’elles sont bio ou s’il le produit n’est pas bio, il doit faire une demande d’homologation. C’est une charge mentale. Ce label ne vient pas tout de suite. Si tu as acheté une terre polluée, tu attends 3 ans avant d’obtenir le label AB. En contrepartie, tu bénéficie d’un crédit d’impot de 3000€-4000€, c’est une aide conséquente, surtout si tu débutes. Et l’organisme certificateur est Ecocert, une structure indépendante qui fera des vérification du cahier des charges.

    • Dans Nature et Progrès, ce sont de bénévoles, je crois, qui vérifieront le respect du cahier des charges. Tu paies 300€ et tu n’as pas le droit au crédit d’impot car ce n’est pas reconnu par l’Etat.

    • Les prix sont plus cher. Pcq ben déjà, on achète plus les légumes au juste prix. Et d’autre part, cela demande une organisation qui est technnique et complexe à mettre en oeuvre.

    Et donc tout ceci va jouer sur le choix du label par l’agriculteur. Genre, mes clients me font confiance, voient comment je travaille et donc j’ai pas envie de m’emmerder avec l’administratif ni les labels. Je prends pas de label. Ou, le label Nature & Progres ne présente aucun avantage économique, peu de gens le connaissent et je vais prendre le label AB car c’est plus avantageux pour moi et ya un crédit d’impot qui est sympa…bref, je pourrais m’étaler pendant des heures.

    Franchement, je pense qu’un peu de précision, de détail ne noierait pas le lecteur et le poussera à demander aux agriculteur, à aller sur place. Après la bio dans les supermarché est surtout là pour vendre.

    • waatchaa@lemmy.world
      link
      fedilink
      arrow-up
      2
      ·
      1 year ago

      Après la bio dans les supermarché est surtout là pour vendre.

      C’est pas un peu le but de tout ces labels ? Ce n’est pas une critique, mais l’objectif pour le producteur qui fait la démarche d’être labellisé, c’est bien que le consommateur choisisse son produit plutôt qu’un autre ? Alors oui il y a différentes façons de se démarquer pour vendre son produit (pub, marketing, prix, labels, …) en fonction des consommateurs que tu cibles.

  • Saezher@lemmy.world
    link
    fedilink
    arrow-up
    5
    arrow-down
    1
    ·
    1 year ago

    “fondamentaux du commerce équitable respecté” pour demeter : pour moi c’est 10x NON.

    Alors je le doute bien que les critères d’évaluation ne doivent pas prendre en compte les aspects comme “l’honnêteté” ou le “bien fonde technique”, Mais le consommateur est floué par ce label obscurantiste . Donc le bio c’est bien , le bullshit c’est non !!

    • neuralnerd@lemmy.world
      link
      fedilink
      arrow-up
      6
      ·
      1 year ago

      Euh le bio c’est aussi de l’obscurantisme. Ils autorisent ou non les pesticides uniquement suivant s’ils sont considérés comme “naturels”, sans prendre en compte les effets. Et les éleveurs doivent utiliser en priorité l’homéopathie pour soigner les animaux.

      • Saezher@lemmy.world
        link
        fedilink
        arrow-up
        3
        ·
        1 year ago

        Le label bio "classique "? Je ne savais pas .

        Enfin avec Déméter, non content d’être un grand n’importe quoi, c’est du financement pour des écoles Rudolf Steiner … une secte obscurantiste raciste.

        • neuralnerd@lemmy.world
          link
          fedilink
          arrow-up
          1
          ·
          1 year ago

          Oui le bio officiel.

          Pour les pesticides ils autorisent notamment le sulfate de cuivre qui est toxique pour les animaux aquatiques et dont le cuivre peut s’accumuler dans le sol, ou l’huile de neem qui est toxique pour les insectes pollinisateurs. Voir par exemple cet article de l’association Afis.

          Pour l’homéopathie c’est dans le règlement européen qui donne les conditions pour avoir le label bio en Europe, en annexe sur le traitement vétérinaire :

          Lorsque le recours à des produits phytothérapeutiques, homéopathiques ou autres est inapproprié, des médicaments vétérinaires allopathiques chimiques de synthèse, y compris des antibiotiques, peuvent être utilisés si nécessaire, dans des conditions strictes et sous la responsabilité d’un vétérinaire.

          Mais oui clairement Demeter et l’agriculture biodynamique c’est un cran au dessus encore, vu qu’ils prennent les principes du bio et ajoutent encore plus de pseudo-science.

          • twinkletwinkletwink@lemmy.world
            link
            fedilink
            arrow-up
            3
            ·
            1 year ago

            Je suis assez choqué de voir l’homéopathie dans un texte officiel. La phytothérapie ça ne me dérange pas mais l’homéopathie ça m’arrache la gueule.