Beh oui, arrêtons de construire des HLM puisque la population locale est contre. Arrêtons de construire des lignes de trains puisque la population locale est contre.
Qu’on le veuille ou non beaucoup de projets vont avoir des externalités négatives, il y aura toujours des populations prêtes à défendre leur intérêts au détriment de la collectivité.
La ZAD de Saclay est une très bonne illustration, on va s’opposer à la construction d’une ligne de métro car on est opposé à la densification du plateau de Saclay. Alors que la région parisienne est en manque cruel de logements, on va s’opposer à la création d’une ligne de transport en commun.
Cette écologie court termiste qui ne regarde que l’échelle locale est une menace pour l’environnement. C’est normal que l’état agisse. L’écologie se joue au niveau politique nationale et régionale, pas au niveau local.
La ZAD de Saclay est une très bonne illustration, on va s’opposer à la construction d’une ligne de métro car on est opposé à la densification du plateau de Saclay.
C’est pas seulement ça, les raisons de l’opposition à la ligne 18, c’est aussi et surtout la destruction de terres agricoles qui font partie des dernières et plus fertiles de la région.
La ligne 18 ce n’est pas que juste une ligne de transport en commun, ce qui est prévu avec ce projet c’est plus artificialisations, du parking et du centre commercial…
Quand aux problèmes de logement, vu l’énorme de logement inoccupés ou utilisés pour faire du airbnb on a quand même des solutions plus rapides et moins couteuses à mettre en place.
L’écologie se joue au niveau politique nationale et régionale, pas au niveau local.
Ca se joue à toutes ces échelles et lorsqu’il s’agit de questions de biodiversité et/ou agricoles une échelle locale/régionale sont généralement plus pertinentes pour établir des des mesures d’aménagement et d’adaptation.
Une concertation c’est pas censé être une étape symbolique. C’est censé être une recherche de consensus, une négociation entre les parties prenantes. C’est difficile à bien faire, mais c’est aussi pour ça qu’on paye des ministères et des régions.
C’est légitime de vouloir plus de lignes de métro mais c’est légitime de pas vouloir vivre près d’un chantier pendant 10 ans. Quand est ce que des rencontres entre la “population locale” et les futurs bénéficiaires de HLMs ont été organisées? Entre des usagers d’une futur ligne et des gens qui vivent sur le trajet?
La ZAD est forcément peuplée de militants pas forcément locaux, pas forcément avec une compréhension profonde du problème, mais avec le sentiment qu’il y a une résistance légitime à organiser contre un état sourd et aveugle à la fois aux demandes de la population et aux contraintes écologiques. Il y en aurait sûrement moins si la convention sur le climat par exemple était suivie. Si des concertations régulières permettaient de désarmer des oppositions.
L’omiprésence de foyers de contestation est le signe d’une démocratie dysfonctionnelle.
Alors que la région parisienne est en manque cruel de logements
Ce n’est pas la faute au manque de transports. C’est déjà 30 à 40 minutes en moyenne de transport pour y travailler. Continuer à pousser l’activité économique au centre ville est de la folie.
Beh oui, arrêtons de construire des HLM puisque la population locale est contre. Arrêtons de construire des lignes de trains puisque la population locale est contre.
Qu’on le veuille ou non beaucoup de projets vont avoir des externalités négatives, il y aura toujours des populations prêtes à défendre leur intérêts au détriment de la collectivité.
La ZAD de Saclay est une très bonne illustration, on va s’opposer à la construction d’une ligne de métro car on est opposé à la densification du plateau de Saclay. Alors que la région parisienne est en manque cruel de logements, on va s’opposer à la création d’une ligne de transport en commun.
Cette écologie court termiste qui ne regarde que l’échelle locale est une menace pour l’environnement. C’est normal que l’état agisse. L’écologie se joue au niveau politique nationale et régionale, pas au niveau local.
C’est pas seulement ça, les raisons de l’opposition à la ligne 18, c’est aussi et surtout la destruction de terres agricoles qui font partie des dernières et plus fertiles de la région. La ligne 18 ce n’est pas que juste une ligne de transport en commun, ce qui est prévu avec ce projet c’est plus artificialisations, du parking et du centre commercial…
Quand aux problèmes de logement, vu l’énorme de logement inoccupés ou utilisés pour faire du airbnb on a quand même des solutions plus rapides et moins couteuses à mettre en place.
Ca se joue à toutes ces échelles et lorsqu’il s’agit de questions de biodiversité et/ou agricoles une échelle locale/régionale sont généralement plus pertinentes pour établir des des mesures d’aménagement et d’adaptation.
Edit : Collectif Contre la Ligne 18 : Nos revendications
Une concertation c’est pas censé être une étape symbolique. C’est censé être une recherche de consensus, une négociation entre les parties prenantes. C’est difficile à bien faire, mais c’est aussi pour ça qu’on paye des ministères et des régions.
C’est légitime de vouloir plus de lignes de métro mais c’est légitime de pas vouloir vivre près d’un chantier pendant 10 ans. Quand est ce que des rencontres entre la “population locale” et les futurs bénéficiaires de HLMs ont été organisées? Entre des usagers d’une futur ligne et des gens qui vivent sur le trajet?
La ZAD est forcément peuplée de militants pas forcément locaux, pas forcément avec une compréhension profonde du problème, mais avec le sentiment qu’il y a une résistance légitime à organiser contre un état sourd et aveugle à la fois aux demandes de la population et aux contraintes écologiques. Il y en aurait sûrement moins si la convention sur le climat par exemple était suivie. Si des concertations régulières permettaient de désarmer des oppositions.
L’omiprésence de foyers de contestation est le signe d’une démocratie dysfonctionnelle.
Ce n’est pas la faute au manque de transports. C’est déjà 30 à 40 minutes en moyenne de transport pour y travailler. Continuer à pousser l’activité économique au centre ville est de la folie.