Dans la nature, tout est affaire de perception : c’est en connaissant leur environnement que les êtres vivants peuvent y réagir. Nos cellules sont notamment capables de percevoir la présence de bactéries à leur contact. Mais comment ? En utilisant la mouche du vinaigre - la drosophile - comme modèle, une équipe de recherche menée par l’Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (IGFL, CNRS/ENS de Lyon) décrit un nouveau mécanisme grâce auquel les cellules de l’intestin peuvent “sentir” les bactéries du microbiote et s’y adapter. Cette étude est publiée dans eLife.